Gribouillages

Okay, j'inaugure avec mon manga préféré, quand même!

Auteur: Aya Nakahara

Genre: Shojo, comédie et romance

Résumé: Risa Koizumi est une lycéenne particulièrement grande; à l'inverse, Astushi Ootani ne mesure pas plus d'un mètre cinquante-six! Et, comble de l'horreur, les deux jeunes gens ne peuvent pas se supporter, sont dans la même classe et ont été catalogué de duo comique par tous leurs camarades et profs! Cependant, derrière leurs grandes gueules, les deux sont comme tous les autres adolescents... un peu perturbé par l'amour. Et suite à un pari débile, ils se mettent à la recherche du grand amour. Qui est peut être plus proche qu'ils ne le pensent...

Les personnages principaux (je mets juste des images parce qu'après on va m'accuser de spoiler si j'en dis trop)

Risa Koizumi

Atsushi Ootani

(Téma la tête aussi)

Et puis la bande de potes

Nombre de tomes:  Japon: 17 (série finie)

 France: 17 (série finie)

Nombre d'épisodes: 24 X 25 minutes (disponible en VO et VOSTFR )

Attention!!! Je spoile le moins que je peux mais quand même, faites gaffe...

Mon avis:  Comme je l'ai dit au début de cet article, c'est incontestablement mon manga préféré. Alors évidemment, il y a pas mal de points positifs. Déjà, parlons de l'histoire en elle-même: pas trop compliqué, c'est une histoire d'amour de lycéens, qui balance entre humour et émotion. Alors, non pas de combats en tout genre ni de sauvetage inopiné de notre chère planète bleue. Risa, Ootani et leurs copains sont comme vous et moi, des gens ordinaires. Mais on ne peux pas s'empêcher d'être pris dans le feu de l'histoire: une fois commencé, on trépigne d'impatience jusqu'au dénouement, on s'énerve quand les protagonistes ne parviennent pas à comprendre ce que nous, on sait depuis plusieurs chapitres, et on rit. Beaucoup. Car une bande de lycéens, ça ne se prend pas au sérieux, et on assiste à des scènes particulièrement hilarantes, d'autant plus que les deux personnages principaux passent le plus clair de leur temps à se chamailler (la voilà, notre principale source de baston). On pleure, aussi. Non, en fait, je pleure comme une madeleine à chaque fois. Emue par le sort de nos personnages (non, ce manga n'est PAS tragique. C'est moi qui ai un sérieux problème).

Ensuite, les personnages. Dans les Shojo, on retrouve généralement le triangle gagnant: héroïne niaise - beau gosse - mec ténébreux. Mesdemoiselles et Messieurs (si, je pars du principe que ce manga peut intérêsser -lutin j'arrive pas à l'écrire ce mot ça fait dix tentatives toutes foireuses!!- des mecs), laissez tomber les préjugés. Ici l'héroïne est une grande gueule de 1m72 et le héros un nain (pardon à tous les petits) incpabable de comprendre même ce qui coule de source. Et pourtant, ces deux idiots sont bien plus attachants que n'importe quel trio de Shojo. Pourquoi? Et bien, sans doute parce qu'ils semblent... humains. Ils sont loin d'être parfait et stéréotypés, et personnellement, je n'ai aucun mal à me reconnaître ou de reconnaître mes amis dans ces personnages, secondaires y compris. En effet, la galerie de potes n'est pas en reste: de la meilleure amie surexcitée au beau gosse qui n'a rien dans le ciboulo en passant par le grand timide, la première de la classe ou le mec dans la lune, on les retrouve tous. Et c'est surement le fait qu'ils soient si réalistes qui donne envie de croire à leur histoire et les rend attachants.

 Ensuite, parlons un peu du message, histoire de dire que je fais une analyse profonde et détaillé qui plairait à mon ancienne prof de français (Mme, merci!!! Grâce à vous j'ai géré au bac). Evidemment, le message qui transparait est assez clair: les apparences ne comptent pas. A ce sujet, Nobuko, la meilleure amie de Risa, fait d'ailleurs une très jolie conférence sur "la poitrine intérieure" de son amie. Vous avez saisi le concept. Il est aussi question de l'acceptation de soi. Mention spéciale pour le personnage de Seiko, un jeune homme qui ressemble à s'y méprendre à une demoiselle et qui est fou amoureux d'Ootani et qui, à juste titre dit à Risa, qui pense ne pas pouvoir aimer Ootani car il est plus petit qu'elle: "si vous n'avez pas le droit de l'aimez, alors ça veut dire que moi non plus". Belle appel à la tolérance. Allez, je verse une larme. Non je blague.

Maintenant, revenons à quelque chose de moins poétique et abordons un sujet plus pragmatique, concernant le style du manga en lui-même. L'agencement des cases est dynamique, les dessins sont jolis, bref un style efficace, qui privilégie les émotions. D'ailleurs, on trouve aussi bien de magnifiques gros plans sur des visages en pleurs que des grimaces irréalisables dans la vraie vie. Bref, un concentré de fraicheur. Et en 17 tomes, cette série n'a pas le temps de lasser.

Dernier point de cette critique qui ressemble plus à un éloge qu'à autre chose: un petit mot sur l'anime. Fidèle au manga, on retrouve le même esprit. Allez, petit point négatif: les grimaces de Risa sont exagérées dans l'anime. trop de grimaces tue la grimace. Et pour les non habitués, il n'existe malheureusement pas de version française. 

Au terme de cette étude, force est de constater (non je dec' c'était pour rire, je vous jure, ne me trucidez pAAAAAAAAHHH!!!) que Lovely Complex est un manga frais et dynamique, qui mêle habilement humour et émotion, et bref, enfin edrew quoi, c'est mon manga préféré!!!!

(Et là, une prof de français aguerrie vous dira que votre conclusion manque d'ouverture)

A qui je le conseille?:  Tout le monde!!! Non, ok, me frappez pas. Plus pour les filles, mais je suppose que les mecs peuvent aussi aimer... Oh et puis zut je sais pas moi! Je peux juste vous conseillez sur l'âge: pas trop jeune parce que les petits risques de s'embêter, mais franchement, collège lycée (et après ^^) c'est nickel. Il n'y a aucune scène difficile ou déplacée, donc voilà...

Tchao les gensss on se retrouve bientôt (<= c'est relatif...) pour une nouvelle critique!